Vareilles (Saône-et-Loire)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vareilles
Vareilles (Saône-et-Loire)
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
Maire
Mandat
Pierre Mathieu
2020-2026
Code postal 71800
Code commune 71553
Démographie
Gentilé Vareillois
Population
municipale
276 hab. (2021 en augmentation de 5,75 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 17′ 56″ nord, 4° 15′ 41″ est
Altitude Min. 357 m
Max. 510 m
Superficie 8,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chauffailles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vareilles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vareilles
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Vareilles
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Vareilles

Vareilles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vareilles fait partie du Brionnais. La commune est située à 5 km de La Clayette, à 18 km de Charolles et à 25 de Paray-le-Monial. La gare SNCF la plus proche est celle de La Clayette.

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de Vareilles est située dans le département de Saône-et-Loire, l'arrondissement de Charolles et depuis 2015 dans le nouveau canton de Chauffailles considérablement agrandi. Elle relevait jusqu'alors du canton de La Clayette aujourd'hui supprimé. Elle a pour voisines sept autres communes. Son territoire est un parallélogramme approximatif un peu plus étiré en longitude (3,8 km) qu'en latitude (3,4 km) et dont le périmètre est long d'un peu plus de plus 13 km.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Au nord, Vareilles confine sur 3,3 km avec Amanzé, au nord-est sur 1,32 km avec Saint-Symphorien-des-Bois, à l'est avec Baudemont sur 2,78 km, au sud avec Saint-Laurent-en-Brionnais sur 3,1 km. À l'ouest, le contact est plus étroit avec Vauban, Saint-Christophe-en-Brionnais et Oyé sur respectivement 600 mètres, 1,5 km et 500 mètres. Les limites de la commune sont presque entièrement artificielles, ce dont témoigne la rectitude de certaines portions du bornage (jusqu'à 700 mètres au nord-est). À l'est seulement sur un peu moins d'un kilomètre, un petit cours d'eau, le ru de Petna, est le seul accident naturel caractérisé formant frontière (avec Baudemont). À l'ouest pourtant sur les collines qui constituent l'interfluve ruisseau des Barres-Bezo courent, mais d'une manière assez confuse, les limites entre Vareilles d'une part Vauban et Saint-Christophe d'autre part.

Morphologie du territoire communal[modifier | modifier le code]

Le Brionnais est par excellence un pays de bocage et le territoire municipal de Vareilles en présente toutes les caractéristiques : prédominance des herbages, parcelles de forme irrégulière et de taille inégale encloses de haies vives, habitat dispersé et réseau serré de chemins ruraux. Dans ce type de paysage la répartition de la population multiple les écarts - plus d'une vingtaine dans la commune - et les fermes isolées.

Le sillon que creuse le Ruisseau des Barres, gouttière orientée nord-nord-ouest - sud-sud-est, divise le territoire communal de Vareilles en deux parties d'inégale superficie. Le compartiment oriental, le plus vaste, s'étend sur 5,5 km2. C'est un plan incliné d'ouest en est remodelé par l'érosion fluviatile en petites collines (Montgiraud, Bois de Cru, Bois du Cernes, Bois de Fayolle, ces deux derniers dominant le bourg de Vareilles) se raccordant sans fortes pentes avec des vallons très évasés. Tout à fait au sud-ouest à la limite de Vauban l'une de ces collines porte à 510 mètres le point culminant de la commune, une des altitudes parmi les plus élevées du pays brionnais, qui n'est surpassée que nettement plus à l'ouest sur les communes de Saint-Julien-de-Jonzy et de Sainte-Foy.

On se trouve déjà là sur le « toit » du bombement du Brionnais au nord duquel s'étend le pays charollais où les eaux courantes alimentent l'Arconce et la Bourbince et qui échappe au champ d'étude du Nord-Est roannais. Le compartiment oriental est à la fois moins étendu (3,1 km2) et moins élevé puisqu'il ne dépasse pas 447 m à l'extrême nord. Dans sa partie septentrionale, il prolonge le relief mamelonné de l'ouest de la commune (colline du Bois de la Ferrière) le vallon à peine creusé du Ruisseau des Barres naissant n'établissant pas une véritable coupure. En revanche sa partie méridionale s'étrangle entre ru de Petna et ruisseau des Barres dont le talweg s'encaisse et où les altitudes s'abaissent n'atteignant plus nulle part les 400 m. C'est à l'endroit où le ruisseau des Barres quitte la commune que se trouve à 361 m le point le plus bas de Vareilles.

Géologie[modifier | modifier le code]

L'alignement des reliefs dans le cadre de la commune laisse transparaître la structure sous-jacente par la double orientation varisque et armoricaine de plissements archéens.

La géologie place le territoire de Vareilles au sein de la longue écharpe de terrains sédimentaires qui s'étend entre la Bourbince de Charolles et le Sornin de La Clayette à l'ouest du massif cristallin du Beaujolais-clunisois. Ce sont des calcaires, marnes, schistes et grès dont le substrat est parcouru de failles. Apparaissent aussi au centre de la commune notamment dans les parages du bourg les colluvions argilo-sableuses dont on trouvera plus à l'ouest de larges épandages couvrant le bombement bourbonnais. Le fond de la vallée du Ruisseau des Barres est tapissé d'alluvions récentes, sables et graviers.

L'alignement des reliefs dans le cadre de la commune laisse transparaître la structure sous-jacente par la double orientation varisque et armoricaine.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau des Barres constitue presque à lui seul le système hydrographique de Vareilles. Il prend d'ailleurs sa source dans la partie nord de la commune à 405 m. d'altitude. Son bassin versant couvre 32 km2 et sa longueur totale de est de 9,4 km les trois premiers kilomètres étant compris à l'intérieur du territoire de Vareilles. Sa pente moyenne dans la commune est de 0,015 % (14,66 m/km exactement). Le modeste ru de Petna se contente de longer le territoire communal à l'est sur 1 km peu avant son confluent avec le Ruisseau des Barres.

Se trouvant incluse dans le bassin hydrographique de la rivière le Sornin la commune de Vareilles relève par sa géographie physique de la région roannaise tout en étant placée sur ses marges septentrionales.

Agriculture et forêt[modifier | modifier le code]

En dépit d'une régression de la part prise par l'agriculture par rapport à l'ensemble des activités économiques, phénomène commun aux campagnes de la région, ce secteur reste bien représenté à Vareilles. Le nombre des exploitations s'y est certes considérablement réduit au cours des dernières décennies ; il y en avait 20 en 1988, 12 en 2000, 13 en 2010, il en reste 6 actuellement. On compte ainsi dans la commune une exploitation pour 45 habitants soit une proportion plus forte que dans certaines communes environnantes (1 pour 49 à Chassigny-sous-Dun, 1 pour 88 à La Chapelle-sous-Dun mais plus faible qu'à Saint-Laurent-en-Brionnais, 1 pour 25 et qu'à Vauban, 1 pour 23).

La surface agricole utile totale - 777 ha - est aujourd'hui supérieure à ce qu'elle était précédemment et représente 90 % de la superficie de la commune soit une proportion plus forte que celle de Chassigny-sous-Dun (80 %) ou de La Chapelle-sous-Dun (67,5 %) mais plus faible qu'à Saint-Laurent-en-Brionnais (98 %).

La pédologie et le climat expliquent la part prépondérante des herbages : (461 ha soit 53 % de la SAU).

À l'instar des communes de la partie orientale du bombement brionnais, Vareilles présente un taux de boisement assez faible - 6,23 % - quoique supérieur à celui de certaines de ses voisines (Baudemont 1,81 %, Saint-Laurent-en-Br. 1,39 %) mais très éloigné des taux de la proche montagne beaujolaise (Ranchal 67 %) ou de l'Ouest brionnais (Semur 45 %). Les qualités pédologiques des sols sédimentaires, la modestie des altitudes et l'absence de rigueurs hivernales se sont conjuguées pour occasionner un défrichement précoce de ce territoire. Les secteurs boisés couvrant au total 54 ha, constitués dans l'ensemble d'essences mixtes, se rencontrent à proximité du bourg de part et d'autre du Ruisseau des Barres : le Bois Theuret, le Bois de la Ferrière, le Bois de la Cure, le Bois de Fayolle ( = de la Fée), Bois des Cernes ( = des Chênes) tandis que la partie orientale de la commune en est presque totalement dépourvue.

Accès[modifier | modifier le code]

Trois routes départementales desservent la commune la principale étant la D 989. Il s'agit d'un axe d'importance régionale reliant La Clayette à Marcigny en suivant le faîte brionnais d'est en ouest. Longue d'un peu plus de 4 km à travers la commune venant de Baudemont à l'est et allant vers Saint-Christophe-en-Brionnais à l'ouest, elle passe par le bourg. C'est là que se greffe sur elle la D 279 qui se dirige vers Oyé au nord (2,3 km sur la commune). Dans la partie occidentale de la commune se détache de la D 989 une autre route départementale — la D 158 — allant vers Amanzé au nord également (1,5 km sur la commune).

Vareilles a un accès aisé au chemin de fer à la différence de beaucoup de localités du Nord-Est roannais puisque la gare de La Clayette-Baudemont sur la ligne de Lyon à Paray-le-Monial ne se trouve qu'à 4 km. Plusieurs trains circulant dans les deux sens s'arrêtent chaque jour dans cette gare.

La ligne TGV de Paris à Marseille peut être rejointe en direction de Lyon et Marseille à la gare de Mâcon-Loché distante de 58 km de Vareilles ou en direction de Paris à celle de Montchanin - Le Creusot à 67 km.

L'aéroport le plus proche, celui de Lyon-Saint-Exupéry, se trouve à 128 km de la commune.

Aire d'attraction[modifier | modifier le code]

Sur le plan de la géographie humaine sa situation lui vaut d'être tiraillée entre la zone d'attraction de plusieurs villes. La relative proximité de l'aire urbaine roannaise qui rassemble plus de 100 000 habitants permet de comprendre que par son activité commerciale, la diffusion de sa presse, etc. son rayonnement se fasse sentir à l'extérieur du département dont elle est chef-lieu d'arrondissement, jusque donc dans le Brionnais en l'occurrence. Pour autant, le découpage administratif du pays joue son rôle et l'appartenance de la commune au département de Saône-et-Loire, outre la diffusion de la presse sud-bourguignonne, bénéficie notamment à la petite ville de Paray-le-Monial d'ailleurs très proche (26 km) commerçante, touristiquement attractive et disposant par son hôpital d'un bon équipement sanitaire.

En revanche, l'attraction de villes comme Charolles ou Mâcon est, pour des raisons différentes, plus limitée ; dans le cas de Charolles en dépit de son rôle de chef-lieu de l'arrondissement auquel appartient Vareilles, son faible poids démographique (2 800 hab.), dans le cas de Mâcon malgré son rôle de chef-lieu de département son relatif éloignement (60 km). Quant à Dijon, capitale régionale éloignée de 155 km, elle n'est pas susceptible de contrebalancer l'attraction de Lyon, la métropole du Centre-Est de la France, qui n'est éloignée de Vareilles que de moins de 100 km.

Hameaux[modifier | modifier le code]

A l'ouest du Ruisseau des Barres disposés selon leur altitude les lieuxdits sont : au-dessus de 450 mètres, le Bois du Cru, Chopaille, les Gonnets et En Revolle : entre 450 et 400 m, Saint-Albin, les Grandes Verchères, les Molières, En Fayolle, En Tannière, Montgiraud. L'ensemble formé par Saint-Albin-les Grandes Verchères est assez étoffé pour constituer un authentique hameau.

Sur la rive orientale du Ruisseau les lieux habités se trouvent tous à une altitude comprise entre 450 et 400 m : les Bassets, la Perrière, les Noues, les Bruyères, le Palet, le Plain, Ferrière, les Vignes, le Crot Cornet.

Le fond du vallon du Ruisseau des Barres réunit à une altitude inférieure à 400 m le Moulin, En Mistemagne, le Champ au Loup, le Cerne, les Carrières, la Boudure ainsi que, autour de 375–380 m, le bourg de la commune.

Plusieurs noms de lieux correspondent à des garennes boisées ou herbeuses non habitées comme En Saugerie, le Vignaud, le Grand Breuil, le Fromental dans la partie est, Pré Griziau et En Reux (« sur le ruisseau ») dans le vallon supérieur du Ruisseau es Barres.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Briant », sur la commune de Briant à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vareilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Le bourg ne réunit qu'une part relativement minime de la population. L'INSEE ne fournit plus aujourd'hui le nombre d'habitants agglomérés des communes. À une époque où ces données étaient disponibles deux chiffres très différents ont été successivement fournis : en 1968 sur 297 habitants de la commune 62 vivaient dans le bourg soit une proportion de 21 % ; en 1975 la proportion semblait s'être accrue de manière étonnante puisque 159 personnes étaient agglomérées alors que la commune comptait 324 habitants la proportion étant passée ainsi à 49 %, proportion manifestement exagérée. On peut estimer à l'heure actuelle à 30 le nombre de personnes réunies dans le bourg soit une proportion, cette fois-ci plausible, d'un peu plus de 10 %.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (88,3 %), forêts (6,2 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau à l'entrée du village.

Le nom de la commune vient du latin « vallicula » ou « vallis » qui désigne une petite étendue de plaine alluviale[14]. Sous l'ancien régime Vareilles faisait partie de l'archiprêtré de Bois-Sainte-Marie, et elle dépendait de la seigneurie de la Bazolles, marquisat de Drée[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire démographique de Vareilles a fait passer la commune par les trois phases que comporte classiquement l'évolution de la population des communes rurales de la région. Un épisode spécifique (rarement aussi manifeste dans d'autres communes) avait cependant été représenté initialement (puisque les premiers recensements réguliers datent de cette époque) par les conséquences des guerres de la Révolution et de l'Empire ; elles avaient entraîné une baisse de 16 % de la population de Vareilles.

La première phase « classique » a été marquée comme ailleurs à Vareilles au XIXe siècle par une croissance de la population qui a commencé ici tardivement et s'est terminée rapidement (dans la plupart de communes de la région elle couvre toute la première moitié voir les trois quarts du XIXe siècle. Pendant cette courte période de trente ans (1831-1861) la population n'avait augmenté que de moins de 10 % à Vareilles tandis qu'ailleurs elle avait souvent plus que doublé.

La seconde phase de cette histoire démographique a été caractérisée non moins classiquement par le déclin du nombre d'habitants. À Vareilles, sa double originalité réside à la fois dans sa durée exceptionnelle (commencée vers 1865, elle ne s'est terminée que voici une quinzaine d'années) mais aussi par sa faible ampleur relative. En un siècle et demi, la population municipale n'avait perdu « que » 65 % de ses effectifs alors que certaines communes de la proche montagne beaujolaise avaient connu une véritable hémorragie démographique perdant pour certaines d'entre elles les 4/5 de leur substance humaine. L'exode rural intervient pour une bonne part dans ce déclin s'agissant du moins du XIXe siècle ; c'est l'époque où la main d'œuvre rurale en sureffectif quitte les villages pour trouver à s'employer dans l'industrie des petites et grandes villes. Au XXe siècle s'y ajoutent l'effet des pertes humaines de la Grande Guerre et du fort ralentissement de la natalité. Il ne restait plus que 203 personnes à Vareilles en 2004.

À l'instar de ce qui s'est produit dans bien des localités rurales de la région, une reprise démographique s'est manifestée depuis quinze ans dans la commune qui a porté à 268 le nombre de Vareillois en 2017 soit une croissance non négligeable de 32 %.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie avec l'église en fond.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 1995 Roger Ressot    
juin 1995 en cours Pierre Mathieu    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2021, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en augmentation de 5,75 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
578586564490534547552547558
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
538578528533544472491467440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
461427412341346337336304315
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
298297324288244216203197232
2014 2019 2021 - - - - - -
256275276------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Cinq des sept entreprises agricoles de la commune pratiquent l'élevage bovin de race charolaise en vue de la production de viande, activité conforme à la spécialité dominante dans la région. Trois d'entre elles sont situées à l'ouest du Ruisseau l'une au lieudit En Fayolle, une autre au lieudit En Revolle, la troisième à Saint-Albin ; le siège des deux autres à l'est étant pour l'une les Bassets pour l'autre Ferrière. Au lieudit les Noues une ferme se consacre à l'élevage laitier. Le cheptel bovin a connu une nette diminution depuis 30 ans. Il s'élevait à 578 têtes de bétail en 1988, 486 en 2000, 461 en 2010. Enfin au lieudit En Fayolle on trouve un élevage de chevaux.

Une entreprise de taille industrielle existe dans la commune ; établie au lieudit les Carrières elle relève du domaine des travaux publics et est spécialisée dans la construction des réseaux électriques et de télécommunications. Un plâtrier-peinte est établi au bourg et au lieudit les Noues se trouve un atelier d'activité décorative à partir de fleurs séchées.

Si le commerce en boutique n'est pas représenté à Vareilles s'y trouve à la Boudure une forme de commerce de gros liée à l'agriculture, en l’occurrence un commerce de bestiaux.

Un restaurant établi dans le bourg, récemment fermé, est à la recherche d'un repreneur.

Les activités d'hébergement ont leur place à Vareilles : au lieudit les Noues un terrain de camping et au lieudit les Bassets un gîte rural.

Deux coiffeuses à domicile exercent leur art dans la commune, l'une résidant au lieudit la Boudure, l'autre au lieudit les Vignes.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Faustin Potain (1898-1968), industriel, fondateur des grues Potain, est né sur la commune.

Galerie photos[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Vareilles et Briant », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Briant », sur la commune de Briant - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Briant », sur la commune de Briant - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Hannelore Pepke, Les paroisses, ancêtres des communes en brionnais, Saint-Christophe-en-Brionnais, Editions du centre d'études des patrimoines, , 60 p. (ISBN 979-10-91041-06-5), p. 53.
  15. Archives départementales de Saône-et-Loire, « Inventaire du patrimoine, Vareilles, église », sur archives71.fr (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.